20 janv. 2022

Des femmes tuées parce qu’elles sont des femmes?

 Pour les médias québécois, les articles de propagande se suivent et se ressemblent: mensonges, misandrie et féminisme seront au rendez-vous sur une base quasi-quotidienne.

Cet article paru dans le Journal de Montréal en est un parfait exemple.

Il s'intitule: "Des femmes tuées parce qu'elles sont des femmes" et a été écrit par Dominique Scali et Axel Marchand-Lamothe.


Le titre nous informe donc que, dans cet article, il sera question de femmes qui ont été victimes de meurtres tout simplement parce qu'elles sont des femmes. C'est ça le mobile et rien d'autre. Elles ont été assassinées parce qu'elles sont des femmes, c'est tout. On veut nous faire croire que, si elles avaient été des hommes, elles seraient encore vivantes et en pleine forme. 

Le sous-titre parle de "féminicide" et ce terme est très à la mode. Pourquoi est-il substitué au mot "meurtre" dans les médias? Tout simplement pour nous faire comprendre que le meurtre d'une femme est beaucoup plus tragique que le meurtre d'un homme. 

En effet, lorsque c'est un homme qui est tué, alors le mot "meurtre" est bien suffisant. Ce n'est rien qu'un homme après tout, il ne faut pas en faire tout un plat! Un de plus, un de moins, ce n'est pas la fin du monde. Au fond, ce n'est qu'un oppresseur de moins au service du patriarcat!

Mais si la victime est une femme, alors là! Ça change tout! Voilà qui est beaucoup plus grave, horrible et sérieux! Ça, c'est une vraie tragédie! Cet événement mérite son propre mot!

Avant de plonger dans le reste de cet article je vous pris de garder en tête qu'il ne s'agit pas d'un texte d'opinion, du moins pas officiellement. Ceci est supposé être de la nouvelle! Ce texte a la prétention d'être une description tout à fait objective de la réalité. Essayez de ne pas l'oublier. D'accord? 

Voici donc ce qu'on peut y lire:

Le nombre de Québécoises tuées par leur conjoint ou par un membre de leur famille est « atrocement stable », malgré les campagnes et les mouvements de dénonciation des violences envers les femmes.

Habituellement, d'un point de vue statistique, ce sont les hausses de violence qui inquiètent et qui sont dénoncées. Les nombres qui stagnent sont généralement vus au pire comme une absence de progrès, au mieux comme un premier pas vers la baisse tant espérée.

Mais pas quand on est féministe. Pour ces gens-là, des nombres stables sont qualifiés d'"atroces".

C'est à se demander quels adjectifs il leur resterait si on observait une hausse de ces crimes!

« Après 30 ans dans ce métier, parfois, je suis un peu découragée », avoue Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.

C'est atroce!

C'est décourageant!

Remarquez qu'on ne vous donne pas de chiffres au début de l'article. De combien de ces crimes est-il question au juste? Qu'est-ce qui justifie un tel découragement? Aucune idée! On ne nous informe pas, on nous manipule. On ne nous traite pas comme des lecteurs intelligents, mais comme des marionnettes.

On nous vend un narratif, on nous impose des émotions, on nous assigne une opinion. Aucun chiffre n'est mis de l'avant pour l'instant. On veut créer l'opinion avant de connaître la réalité. C'est profondément malhonnête.

Le Québec a connu, en décembre dernier, deux drames qui ont toutes les apparences de meurtres conjugaux : la disparition de Christine St-Onge lors d’un voyage au Mexique, puis l’assassinat de Laurie-Anne Grenier, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Bien sûr, tous les meurtres sont de terribles tragédies. Vous ne nous entendrez jamais, chers auditeurs, affirmer le contraire. Nous ne ressentons que compassion et profonde tristesse pour toute victime de meurtre ainsi que pour leurs êtres chers.

Toutefois, portez attention au choix de mots qui a été fait par les auteurs de ce texte.

On nous dit que ces drames ONT LES APPARENCES de drames conjugaux. Au moment de la publication de cet article, les enquêtes policières n'étaient pas encore terminées. Il était donc hâtif de trancher. On ne savait pas encore clairement si c'est ce qui s'était passé. Les auteurs de l'article ne s'en sont pas souciés parce que ce raccourci venait renforcer leur trame narrative.

Nous avons appris, des mois plus tard, que ces meurtres crapuleux et horribles ont bel et bien été perpétrés par des conjoints violents. Madame St-Onge aurait été tuée par son conjoint dans des circonstances qui demeurent nébuleuses.

Le cas de Madame Grenier est mieux connu. Son conjoint, un ancien détenu, croyait qu'elle le trompait avec un autre homme. L'enquête l'a démontré clairement. Le mobile du meurtre était la jalousie maladive d'un homme instable et violent qui n'aurait jamais dû être libéré de prison. 

Bref, la victime n'a pas été tuée parce qu'elle est une femme, comme l'affirme le titre de l'article. L'affirmer constitue un détournement du véritable mobile du crime.

En 2018, la forte majorité des 20 femmes et fillettes victimes de meurtres ont été tuées dans un contexte familial, selon une compilation du Journal.

Enfin, des chiffres. Il était temps! On parle donc de 20 meurtres dont les victimes étaient des femmes.

Un meurtre en est un de trop, bien évidemment. Un meurtre est toujours une horrible tragédie.

Mais pour des fins de comparaison, qu'en est-il des meurtres dont les victimes sont des hommes? L'article ne s'y intéresse pas du tout, bien entendu. Un homme qui est tué n'est pas une véritable tragédie aux yeux des auteurs de ce texte.

Nos recherches ont révélé que, bon an mal an, on compte environ une centaine de meurtres au Québec. Si on soustrait les 20 victimes féminines de ce nombre, on se retrouve donc avec environ 80 victimes masculines.

Bref, quatre fois plus d'hommes que de femmes sont tués au Québec à chaque année.

Pourquoi ces assassinats sont-ils jugées moins tragiques?

Qui oserait affirmer que ces hommes ont été tuées "parce qu'ils sont des hommes"?

Qui s'attristera sur leur sort?

Qui viendra nous vomir un article biaisé et fumeux qui affirmera que ce nombre d'homicides est atrocement stable et que cela est très décourageant?

Absolument personne, bien entendu.

Cette violence dirigée vers les femmes s’est manifestée cette année par un nombre élevé de matricides, c’est-à-dire de fils qui ont tué leur mère. Au total, 15 victimes ont été assassinées par un proche, dont 8 qui vivaient spécifiquement de la violence conjugale.

Et souvenez-vous, selon cet article, ces femmes ont été tuées PARCE QU'ELLES SONT DES FEMMES!

Pas parce que l'assassin souffrait de troubles psychologiques! Pas à cause d'une possible relation toxique qui aurait pu dégénérer au point de mener à l'impardonnable! En fait, selon les auteurs de cet article, aucune autre considération ne mérite d'être prise en considération!

Elles ont été tuées PARCE QU'ELLES SONT DES FEMMES. Point final.

Ce n'est pas de la nouvelle objective, c'est de la propagande féministe.

Et ce, malgré le mouvement #moiaussi et le regain d’intérêt pour les questions féministes ces dernières années.

Qu'y a-t-il donc d'étonnant là-dedans?

Les auteurs de cet articles croyaient-ils donc vraiment que des mélodrames diffusés sur les médias sociaux sont suffisants pour dissuader de potentiels assassins? Étaient-ils vraiment naïfs à ce point?

Ces gens sont peut-être journalistes, mais ils ne sont clairement ni psychiatres, ni criminalistes! 

Voici une autre hypothèse que ces gens n'envisageront jamais: et si l'incessante propagande féministe et les constantes offensives médiatiques pour diaboliser les hommes faisaient plutôt partie du problème?

« Ce qui me préoccupe, c’est de voir des jeunes hommes de 20 ans qui croient aux mêmes clichés [sexistes] qu’à l’époque de mon père », dit Rémi Bilodeau, directeur général d’À cœur d’homme, un réseau d’accom­pagnement pour hommes violents.

Affirmation gratuite et généralisation abusive.

Et grossier mensonge, en plus.

Remarquez d'ailleurs qu'aucun exemple et aucune preuve ne sont mis de l'avant pour démontrer cet argument. On le présente comme une évidence, comme un fait accompli. Ce n'est pas de la nouvelle, c'est de la propagande.

La vaste majorité des jeunes de 20 ans sont à des années-lumière de la mentalité des hommes de la génération du père de Rémi.

D'ailleurs, la vaste majorité des hommes de la génération du papa de Rémi n'étaient pas si terribles. Mon grand-père adorait ma grand-mère. Il a travaillé comme un forcené toute sa vie pour lui offrir le plus de confort possible, à elle et à ses enfants. Il s'est tué à l'ouvrage et est mort avant d'arriver à 60 ans. Jamais il n'aurait prononcé un simple mot critique à son égard, encore moins lui aurait-il fait violence.

Mais Rémi voudrait me faire croire que mon grand-père était un monstre misogyne? Et que les jeunes qui sont présentement dans la vingtaine ne sont pas mieux? Et nous devons croire cela sans que la moindre preuve soit nécessaire?

Allons donc! Balivernes!

Bon an mal an, une douzaine de Québécoises sont tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. « On ne parvient pas à faire baisser ce taux », s’impatiente Catherine Rossi, professeure de l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Pourtant, les autres types de crime sont en baisse, à l’exception de la cybercriminalité, compare-t-elle.

Une douzaine!

Un seul meurtre est un meurtre de trop, cela va de soi.

Mais laissons de côté l'hystérie un petit instant. Faisons appel à la logique et à la raison.

La population québécoise était de 8 394 000 personnes en 2018. Environ la moitié représente les gens de sexe féminin.

Si on ne regarde que les femmes, parce qu'elles sont les seules à avoir de la valeur aux yeux de ces auteurs féministes, on a donc une douzaine de victimes sur une population de 4 197 000 filles et femmes.

On peut donc affirmer que 0,0002% des femmes du Québec ont été tuées par un conjoint ou un ex-conjoint.

Si les mathématiques ne sont pas votre fort, alors sachez que ceci est un très très très petit chiffre.

Pas grave! On va quand même nous vomir un article alarmiste, nous dire que c'est atroce, que c'est décourageant, nous dire que tous les jeunes hommes sont des monstres autant que leurs aînés l'étaient avant eux et nous dire que les femmes qui ont été assassinées l'ont été uniquement PARCE QU'ELLES SONT DES FEMMES!

Comme vous pouvez le constater, la rhétorique alarmiste de ce texte ne reflète pas du tout la réalité.

«Ça n’a pas d’allure qu’il y ait encore autant de meurtres conjugaux », abonde Claudine Thibaudeau de S.O.S. violence conjugale, où le nombre d’appels est « atrocement stable depuis 20 ans».

Atroce est le nouvel adjectif approprié pour décrire la stabilité, apparemment. Et remarquez qu'encore une fois, aucun chiffre précis n'est fourni. Il faut les croire sur parole!

Pendant ce temps, les maisons d’hébergement pour femmes victimes et les services pour hommes violents débordent.

Mais nous ne parlerons pas des victimes masculines de violence conjugale.

Et nous ne parlerons pas des femmes violentes parce qu'aux yeux de ces auteurs féministes, elles n'existent pas.

Le discours officiel ne parle que d'hommes violents et de femmes victimes. 

Or, cela est faux. Plusieurs études démontrent que la violence perpétrée par des femmes envers des hommes est en hausse. Mais ne comptez pas sur vos médias pour vous en parler.

Si vous êtes curieux et que la réalité vous intéresse davantage que la propagande, nous vous en parlerons dans de futurs vidéos.

Les intervenants invitent donc le gouvernement à faire preuve de « volonté politique » et suggèrent des pistes pour s’attaquer aux racines de cette violence.

Salade de mots qui ne veut rien dire.

La vérité est que ces organismes veulent des subventions. Donnez-nous plus d'argent, disent-ils.

Parce que nous leur donnons des millions de dollars depuis des années et les résultats démontrent que les taux sont "atrocement" stables et donc, qu'ils ne sont pas aussi efficaces qu'ils le prétendent.

Mais ce n'est pas grave, donnons-leur encore plus d'argent. Cette fois-ci sera la bonne!

Reste que tout n’est pas noir, le Québec ayant le taux de meurtres conjugaux par habitant le plus bas au pays, selon un rapport récent de l’Initiative canadienne en prévention de l’homicide conjugal. D’ailleurs, ce taux a énormément baissé depuis les années 1970, avant d’atteindre un plateau dans les dernières années, rappellent les chercheuses interrogées.

Remarquez comment ces informations sont placées en catimini à la toute fin de l'article.

Bien sûr, on aurait pu en faire une en-tête, on aurait pu en faire le titre, mais là n'était pas leur intention.  Les auteurs n'ont jamais voulu décrire honnêtement la réalité. Leur objectif était de pondre une pièce d'anthologie féministe.

Mission accomplie!

Voici d'autres perles cachées à la fin de l'article:

Isabelle Lepage, 40 ans, Saint- Siméon-de-Bonaventure, Laurence Lebrasseur, 14 ans: Elles sont décédées dans un incendie criminel dont le suspect court toujours. Le fils de Mme Lepage et copain de l’adolescente est aussi mort dans le brasier.

Bref, ce drame a fait autant de victimes masculines que féminines. Mais selon la logique de cet article, seules les victimes féminines méritent notre considération. 

On nous montre seulement leurs photos à elles. Et on les inclut dans un article qui s'intitule "Des femmes tuées parce qu’elles sont des femmes".

Les deux hommes qui sont morts ne sont que distraitement mentionnés au passage. Les auteurs ne les nomment même pas! Cet odieux sexisme est tout simplement répugnant!

Rosalie Gagnon, 2 ans, Québec: Elle aurait été poignardée avant d’être abandonnée dans les poubelles par sa mère, Audrey Gagnon.

Tiens donc... poignardée par sa mère!

Ce meurtre horrible d'un enfant innocent est-il aussi la faute du patriarcat misogyne? Même lorsque l'assassin est une femme, on blâmera tout de même la violence des hommes qui sont aussi sexistes que leurs grands-pères?

Ou mieux, on réveillera soudainement toute la compassion et l'empathie qu'on n'éprouve JAMAIS pour les tueurs masculins et on dira que cette pauvre mère était désespérée, qu'elle souffrait de troubles mentaux et qu'elle est une victime elle aussi?

Jordyn Georgekish, 9 ans, Wemindji: La fillette aurait été tuée par sa mère, Rhonda Georgekish, une ancienne policière de la communauté.

Tiens donc... une autre fillette tuée par sa mère!

Ça ne cadre pas trop avec le reste de l'article, tout ça! Difficile de diaboliser les hommes lorsque les assassins sont des femmes! 

Cachons ces données à la toute fin, pour que le moins de gens possible les lisent et qu'elles passent inaperçues.

Yun Yu, 61 ans, Montréal, Elle aurait été poignardée par sa fille Meng Ye au terme d’une dispute.

Poignardée par sa fille. Tiens donc.

Dites-moi, si les femmes qui sont tuées le sont uniquement parce qu'elles sont des femmes... peut-on affirmer que les femmes qui tuent agissent ainsi parce qu'elles sont des femmes?

Ah non?

Cette logique s'applique seulement à sens unique, c'est bien ça?

Comme c'est pratique!

Ying Lu, 65 ans, Montréal: Elle fut une victime innocente d’un incendie criminel visant un proche du crime organisé.

Victime accidentelle? 

Mais, le titre de l'article dit "Des femmes tuées parce qu’elles sont des femmes". Et vous avez passé tout l'article à nous parler de conjoints violents et de jeunes hommes qui sont tout aussi sexistes que leurs grands-pères! 

Et maintenant, à la toute fin, lorsque le temps vient de nous parler de cas spécifiques, vous nous dressez la liste de meurtres commis par des femmes et de morts accidentelles tout en passant sous silence les noms des victimes masculines?

Et vous appelez ceci de la nouvelle objective et honnête?

Mais ces gens n'ont absolument aucune éthique journalistique, ma parole!

Chers amis, conservez votre esprit critique face à l'incessante propagande mensongère des médias et des groupes féministes. Ces gens ne sont pas là pour vous informer, cela saute aux yeux. Et tous les moyens sont bons pour vous endoctriner.






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